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Aujourd’hui, le 14 novembre, nous célébrons la Journée mondiale du diabète. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies non transmissibles (MNT) comme les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète tuent chaque année 41 millions de personnes, soit 71 % de la totalité des décès qui surviennent dans le monde. Les chiffres liés à ces maladies sont particulièrement importants au sein des pays et populations à faible revenu, où surviennent plus des trois quarts - 32 millions - des décès liés à des MNT dans le monde et où les systèmes de santé sont dans l’incapacité de coordonner une réponse adaptée face à cette situation.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les personnes atteintes d’une maladie non transmissible sont encore plus vulnérables. En effet, elles sont non seulement plus susceptibles de tomber gravement malades ou de succomber des suites de la COVID-19, mais elles se retrouvent également dans l’incapacité d’accéder aux traitements ou aux médicaments dont elles ont besoin pour gérer leur maladie. Dans un communiqué publié en juin, l’OMS explique que les services de prévention et de traitement des maladies non transmissibles sont gravement perturbés depuis le début de la pandémie de COVID-19. Une enquête à laquelle ont répondu 155 pays sur une période de trois semaines en mai a permis d’identifier l’une des raisons principales à ce problème : un manque de personnel dû au fait que les soignants ont été mobilisés en renfort des services s’occupant de la COVID-19. Si ces perturbations venaient à perdurer, nous courons le risque d’observer une augmentation à long terme des décès dus aux maladies non transmissibles.
« Il est très important d’inclure les soins aux personnes ayant une MNT dans les plans nationaux de préparation et de riposte à la COVID-19, mais aussi de trouver des solutions innovantes pour appliquer ces plans. Il faut être prêt à ‘mieux reconstruire’, en renforçant les services de santé pour qu’ils soient mieux en mesure de prévenir, diagnostiquer et soigner les MNT à l’avenir, quelles que soient les circonstances », explique le Dr Bente Mikkelsen, Directeur du Département de l’OMS Maladies non transmissibles.
Alors que nous connaissons bien les enjeux sanitaires majeurs d’aujourd’hui en Afrique de l’Est, les MNT comme les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète devraient toutefois devenir la principale cause de décès au cours des 20 prochaines années dans la région. Nous vous invitons à visionner cette courte vidéo (filmée avant la pandémie de COVID-19) afin de découvrir comment le Réseau Aga Khan de développement (AKDN) vient appuyer les systèmes de santé de la région et les aide à mieux gérer la hausse des maladies non transmissibles.