Egypt · 4 janvier 2010 · 1 min
Des institutions partageant les mêmes valeurs peuvent tirer d’énormes avantages à conclure des partenariats entre elles, notamment pour développer des programmes ayant déjà fait leurs preuves, renforcer des éléments de programmes et, surtout, partager leurs bonnes pratiques. Par exemple, un groupe novateur mais inexpérimenté dans le développement d’un projet peut solliciter l’expérience d’une autre organisation à cet égard.
À Assouan, en Égypte, la Fondation Aga Khan (AKF) s’est ainsi associée aux Ministères de l’éducation et de la solidarité sociale afin de mettre en œuvre des programmes de développement de la petite enfance (ECD). S’appuyant sur l’expérience en ECD de l’AKF en Afrique et en Asie, ce partenariat vise à augmenter le nombre d’inscriptions en maternelle, qui reste relativement bas en raison de l’incapacité des familles les plus pauvres à payer les frais scolaires annuels.
Les partenariats sont donc essentiels pour les projets de développement régional, qui commencent souvent par une phase d’expérimentation, mais qui atteignent ensuite un niveau de maturité à partir duquel ils peuvent s’étendre. Dans de nombreux cas, les agences du Réseau Aga Khan de développement (AKDN) se sont associées avec d’autres agences locales et internationales afin de solliciter des savoir-faire spécifiques nécessaires au développement de projets ou pour mettre en commun des ressources financières en vue d’un développement plus large d’un programme qui a déjà fait ses preuves. L’AKDN signe également des accords et protocoles stratégiques avec des gouvernements, des organisations bilatérales et multilatérales et des ONG.