Kyrgyz Republic · 4 juin 2020 · 2 min
L’Institut de recherche sur les communautés des régions de montagne (MSRI) de l’Université d’Asie centrale (UCA) va travailler avec le Programme des petites subventions / Fonds pour l’environnement mondial (PPS/FEM) afin de contribuer à l’élaboration de sa stratégie nationale en République kirghize. Dans le cadre de cette collaboration, le MSRI aidera le PPS/FEM à prioriser les interventions de son programme environnemental dans le pays au cours de sa septième phase opérationnelle.
« L’un des éléments clés de ce partenariat consistera à élaborer, en collaboration avec des ONG nationales de premier plan et le gouvernement, un document stratégique qui permettra d’orienter le déblocage de subventions destinées à soutenir les initiatives environnementales mises en œuvre par les ONG », a déclaré Maksim Kulikov, chercheur et coordinateur du groupe de travail stratégique du MSRI.
Ce programme servira notamment à financer les projets environnementaux communautaires dans une zone prioritaire définie. Le PPS prévoit également d’examiner, d’analyser et de normaliser les résultats de ce partenariat afin de pouvoir reproduire et développer les meilleures pratiques dans le pays et dans d’autres régions du monde.
Le Programme des petites subventions est mis en œuvre en République kirghize depuis 2001 et a déjà soutenu 293 projets pour un total de 4,6 millions de dollars. Le PPS/FEM travaille dans 125 pays et octroie des subventions aux organisations de la société civile et communautaires afin de leur permettre de mettre en œuvre des initiatives environnementales tout en répondant aux besoins locaux en matière de développement durable.
Le déblocage de cette subvention fait suite à un atelier organisé par le MSRI le 10 mars 2020 à Bichkek et lors duquel les participants ont déterminé les domaines de développement prioritaires en lien avec l’environnement en République kirghize. Plus de 40 représentants d’organes publics de protection de l’environnement, d’ONG et d’universités étaient présents et ont abordé les différents enjeux auxquels le pays fait actuellement face, dont la protection des espèces et de l’environnement, la gestion des ressources naturelles, la gestion des ressources d’eau transfrontalières, la pollution chimique, la dégradation des pâturages et la mise en place de moyens de subsistance alternatifs pour les populations locales. Ils ont également recensé les projets actuellement mis en œuvre dans le pays afin de renforcer la collaboration entre les différents acteurs impliqués et de ne pas reproduire certaines initiatives déjà existantes, ce dans le but de maximiser l’impact du programme.