Tajikistan · 18 mars 2019 · 1 min
Chaque année, des millions de jours de classe sont perdus à cause de maladies hydriques. En plein cœur des montagnes d’Asie centrale, la région autonome du Haut-Badakhchan (GBAO), située dans le massif du Pamir, « le toit du monde », s’étend sur près de la moitié du territoire du Tadjikistan. Malgré un environnement d’une beauté naturelle à couper le souffle, les longs hivers sont rigoureux et les conditions souvent rudimentaires. Afin d’accéder à une eau potable, les populations habitant cette région doivent marcher pendant des heures chaque jour ou payer d’importants frais à des prestataires de services livrant de l’eau par véhicule.
Le « Pamir project » du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), soutenu par le Fonds de coopération finlandaise pour le développement, a amélioré les conditions de vie de milliers d’autochtones, et notamment de femmes et d’enfants. Les systèmes d’approvisionnement en eau construits conjointement avec les communautés et autorités locales incluent plus de 18 kilomètres de canalisations et 10 trous de forage qui permettent à plus de 4 300 personnes d’accéder à une eau potable. En outre, les toilettes sèches privées avec système de séparation des urines et les zones réservées au lavage des mains installées dans 100 foyers assurent un assainissement plus sûr. En conséquence, la conception « d’eau potable » des populations locales a évolué.
Avec un meilleur accès à une eau potable et un risque plus faible de contracter une maladie hydrique, les enfants sont en meilleure santé et peuvent ainsi aller à l’école toute l’année, être en forme et apprendre correctement.
Cet article est une adaptation d'un article paru à l’origine sur le site internet du Ministère des affaires étrangères finlandais. L’original est disponible en cliquant sur ce lien.