The Prince Aly Khan Hospital is working to ensure sufficient supplies of medicines, oxygen and other provisions to respond to the country's most recent spike in COVID-19 cases.

AKDN

Toutefois, au regard de la situation actuelle, l’Inde figure parmi les pays prioritaires sur son agenda. L’Hôpital Prince Aly Khan (PAKH) de Mumbai, un établissement géré par les Services de santé Aga Khan (AKHS), se place à la première ligne de la lutte contre le virus. Depuis le début de la pandémie, le PAKH a consacré près de la moitié de ses lits et environ 80 % de ses places en soins intensifs aux patients atteints de la COVID-19. Début 2020, l’établissement a mis en place une unité de 50 lits servant de centre de quarantaine pour les patients et les membres du personnel soignant asymptomatiques dans l’enceinte du Lycée Diamond Jubilee voisin. À ce jour, l’hôpital a traité plus de 1 800 patients atteints de la COVID-19, dont près de 60 % étaient dans un état grave. Il a été largement plébiscité pour la qualité des soins qu’il offre et le faible taux de mortalité de ses patients.

« Nous nous sommes rapidement adaptés dès la première vague », explique le Dr Sulaiman Ladhani, médecin consultant en pneumologie et chef du service de médecine respiratoire du PAKH. « Nous avons mis en place des protocoles de gestion communs, des protocoles de contrôle des infections et un système de surveillance efficace afin de traiter nos patients tout en assurant la sécurité de notre personnel. Toute cette préparation nous a permis de renforcer nos capacités de réponse face à cette deuxième vague », continue-t-il.

En octobre 2020, l’hôpital a également mis sur pied un centre de dépistage RT-PCR. À ce jour, plus de 13 000 tests de référence y ont été réalisés, dont la grande majorité a été subventionnée ou proposée gratuitement. Depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination, le PAKH a également réalisé des milliers d’inoculations malgré l’importante pénurie qui touche de nombreuses régions du pays. Les médecins de l’établissement assurent en parallèle un service d’assistance téléphonique et de téléconsultation 24 heures sur 24. Son service des achats s’efforce quant à lui de maintenir des stocks suffisants de médicaments, d’oxygène et d’autres fournitures.

En partenariat avec des agents de santé communautaires bénévoles, les médecins des AKHS ont formé des dizaines d’équipes locales à des protocoles leur permettant de travailler auprès de leurs communautés sans risque. Huit centres communautaires pouvant dispenser les premiers soins et disposant de stocks d’oxygène sont actuellement opérationnels et totalisent près de 160 lits.

Hors d’Inde, l’AKDN continue de travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de divers pays afin de les aider à faire face à l’impact de la pandémie. En Afghanistan, au Tadjikistan, au Pakistan, au Kenya et en Tanzanie, 21 hôpitaux de campagne d’une capacité totale de plus de 400 lits ont été mis en place spécifiquement pour les patients atteints de la COVID-19.

Les Centres hospitaliers universitaires Aga Khan (AKUH) de Karachi et de Nairobi et l’Hôpital Prince Aly Khan de Mumbai ont également participé à des essais cliniques de vaccins contre la COVID-19 à l’échelle nationale et internationale. Des chercheurs de Karachi ont mis au point une méthode pour n’utiliser qu’un seul respirateur pour deux patients et ainsi sauver plus de vies. L’Université Aga Khan (AKU) a de son côté développé des écouvillons imprimables en 3D pour aider les autorités nationales pakistanaises à assurer leur propre production et ainsi réduire leur dépendance à l’importation de ces dispositifs très demandés.

En Asie centrale et en Afrique de l’Est, l’AKDN a mis en place un système de télésanté qui permet aux communautés vivant dans les régions rurales reculées d’accéder à des services essentiels de consultation médicale. Les médecins de l’unité de soins intensifs de l’Université Aga Khan ont participé à la formation de plus de 1 100 de leurs collègues à travers tout le Pakistan. Les Services de santé Aga Khan et l’Université Aga Khan ont également développé en collaboration une application de suivi de la vaccination contre la COVID-19 au Tadjikistan.

Malgré ces efforts et le travail de nombreuses autres institutions locales, nationales et internationales, le virus continue de menacer la santé et les moyens de subsistance de millions de personnes. Dans de nombreux pays, les communautés doivent continuer de respecter scrupuleusement les recommandations et directives de santé publique (port du masque, lavage des mains et autres mesures d’hygiène) et de distanciation physique, éviter de se rassembler en dehors de leur foyer et sont invitées à se faire vacciner si un programme est mis en place.

Le Fonds mondial d’aide à la lutte contre la pandémie est une ressource importante qui vient appuyer toutes ces initiatives. Les personnes qui le souhaitent peuvent faire un don en faveur de ce Fonds auprès des agences suivantes :

Au Canada :
Fondation Aga Khan Canada
http://www.akfc.ca
Faire un don en ligne – https://www.akfc.ca/fr/fonds-mondial-daide-a-la-lutte-contre-la-pandemie/

Au Royaume-Uni et en Europe :
Fondation Aga Khan Royaume-Uni
www.akf.org.uk
Faire un don en ligne – https://www.akf.org.uk/pandemicfund

Aux États-Unis :
Fondation Aga Khan États-Unis
www.akfusa.org
Faire un don en ligne – https://www.akfusa.org/pandemicfund

Pour les autres pays :
Pour les autres pays, nous vous invitons à faire un don auprès de l’une des agences listées ci-dessus ou à envoyer un courriel à l’adresse akfc.donorservices@akdn.org pour découvrir les autres moyens de soutenir nos actions à l’international.