Kenya · 16 décembre 2009 · 2 min
Selon le programme INEPEA de la Communauté européenne, « onze millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année. Pas moins de 65 % de ces décès pourraient être évités grâce à des interventions éprouvées et abordables. Ce manquement dans l’application des connaissances à l’action, cet écart entre théorie et pratique, est particulièrement élevé en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya, où seuls 7 500 médecins et 70 000 infirmières et sages-femmes assurent les soins de 100 millions de personnes. »
À une époque où la richesse d’un pays est toujours plus liée à la santé et à l’éducation de sa population, il est essentiel de combler cet écart entre théorie et pratique. L’Université Aga Khan (AKU) a ainsi annoncé un important développement de ses programmes de formation infirmière, médicale et pédagogique au Pakistan et en Afrique de l’Est. L’AKU est actuellement en passe de doubler la taille de son corps étudiant et de tripler la taille globale de ses infrastructures et campus respectifs.
L’Université prévoit également de se transformer en centre global d’apprentissage avec la construction d’un nouveau campus pour sa faculté des arts et des sciences. Ce nouveau campus, qui sera construit sur un site de 445 hectares situé en bordure de Karachi, proposera de nombreuses formations de premier, deuxième et troisième cycles, de l’archéologie à la physique quantique, ou de la musique à l’histoire de l’Asie du Sud. À ses débuts, la faculté accueillera 1 500 élèves de premier cycle et 100 élèves de deuxième et troisième cycles.
En Afrique de l’Est, une nouvelle faculté des sciences de la santé d’une valeur de 250 millions de dollars est actuellement en construction à Nairobi. À Arusha, en Tanzanie, un deuxième campus viendra renforcer les programmes médicaux et de développement de l’éducation de l’Université dans la région grâce à l’élaboration de programmes académiques en arts libéraux. Ensemble, ces deux projets d’Arusha et de Nairobi représentent un investissement total de 700 millions de dollars en faveur de l’éducation tertiaire en Afrique de l’Est.