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C’est la première année que les 30 familles de ce hameau se lancent dans la culture du coton biologique. Depuis qu’elles ont été formées par le Programme Aga Khan de soutien rural (AKRSP) aux méthodes de culture biologique du coton et d’ensemencement de graines de coton biologique, les familles ont recours à des engrais et des pesticides naturels qu’elles ont appris à fabriquer à l’aide de produits naturels locaux tels que des feuilles, de l’herbe, de l’urine de vache et de la mélasse.
AKDN / Christopher Wilton-Steer
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En avril 2015, la Fondation Aga Khan (AKF) a lancé un projet de coton biologique dans la région de Nimar, dans l'État du Madhya Pradesh, avec le soutien de la Fondation C&A. Située dans le sud-ouest de l’État, la région de Nimar est une zone aride et vallonnée de culture traditionnelle du coton et compte une importante population tribale. L'objectif de ce projet est d'améliorer les moyens de subsistance et les revenus de 7 000 agriculteurs tribaux qui vivent dans cette région en favorisant la culture de coton biologique.
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Les agriculteurs ont également appris à composter afin de faire leur propre fumier de ferme en mélangeant de la bouse de vache, des résidus de cultures et de légumes et un inoculant microbien. Le mélange est recouvert pendant 40 jours avant d’être utilisé. Il améliore de manière significative la qualité des sols et permet aux agriculteurs d’économiser de l’argent. En moyenne, les agriculteurs épandent entre deux et trois tonnes de fumier biologique par acre cultivée.
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En plus des plants de coton, la communauté cultive désormais des légumes tels que des tomates, du gombo, de la margose, des aubergines, des pois d’Angole et différentes sortes de lentilles. De nombreuses femmes du hameau participent à la culture du coton et, avec l’amélioration de la qualité des sols depuis l’adoption de pratiques agricoles biologiques, peuvent désormais faire pousser des légumes autour des plants de coton. Elles ont par ailleurs remarqué que les légumes avaient plus de saveur.
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Dhan Singh Tarola, un producteur de coton et de blé qui a désormais recours à des pratiques agricoles biologiques, montre comment fabriquer un engrais naturel à l’aide de jaggery, de banane, de graines de soja, de fleurs de madhuca et d’eau. Après une fermentation de 8 à 10 jours, l’engrais naturel est prêt à être pulvérisé sur les plants de coton.
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Afin d’aider les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles durables dans leurs exploitations de coton, l’AKRSP organise des démonstrations mensuelles pour renforcer leur compréhension et leurs connaissances en matière d’agriculture biologique. Dans les champs écoles des producteurs, l’AKRSP apprend aux agriculteurs à préparer des pesticides, des engrais et des répulsifs biologiques et à avoir recours à des méthodes de gestion non pesticides en utilisant des pièges collants bleus et jaunes ou du compost biologique (ci-dessus).
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Une productrice de coton biologique ramasse du coton pendant la saison des récoltes après une formation dispensée par le Programme Aga Khan de soutien rural.
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Manga, un producteur de coton biologique, et sa femme Sila ont rejoint l’un des groupements d'intérêts d’agriculteurs soutenus par l’AKRSP et ont déclaré dépenser bien moins d’argent en intrants depuis qu’ils sont passés à l’agriculture biologique. Auparavant, ils dépensaient 40 000 roupies par an en semences, pesticides et engrais, mais aujourd'hui, après avoir adopté des pratiques agricoles biologiques, ils ne paient que la main-d’œuvre supplémentaire dont ils ont besoin pour ramasser le coton lors de la saison des récoltes, ainsi que la cotisation mensuelle de 300 roupies au groupement d'intérêts. Manga et sa femme ont également réussi à cultiver 100 kg de piments sur la même terre où ils cultivent du coton. Ils consomment une partie de ces piments, mais en vendent la plus grande partie sur le marché local pour environ 120 roupies le kilo. Grâce aux économies réalisées, Manga a pu commencer à rembourser ses importantes dettes accumulées auprès d'un prêteur local.
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Manga et un autre agriculteur montrent comment fabriquer du « panch patti », ou « extrait de cinq feuilles », un insecticide naturel composé des feuilles de cinq plantes locales. Mélangé à de la bouse et de l'urine de vache et à de l'eau, l'extrait fermente pendant huit à dix jours et peut ensuite être pulvérisé sur les plants de coton ainsi que sur les légumes, les herbes et les légumineuses plantés en alternance. L’extrait repousse les insectes et apporte des nutriments supplémentaires aux plantes, ce qui les rend plus résistantes.
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Un autre insecticide naturel local est fabriqué à partir d’ail, d’oignon, de piment et de gingembre qui, une fois écrasés, sont dilués dans de l’eau pour être pulvérisés sur le coton et d’autres plantes.
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Manga pulvérise ses champs de « panch patti », un insecticide naturel.
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Manga fait partie des 7 000 agriculteurs que la Fondation Aga Khan, en partenariat avec la Fondation C&A, soutient afin qu’ils s’autonomisent en produisant du coton biologique.
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Aider les agriculteurs à passer à l’agriculture biologique
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